citationpoĂšme deuilL’aube-est-moins-claire-–-Victor-Hugo. PubliĂ© par AloĂ© Fleurs Team le 15/12/2015. La taille originale est de 1080×1438 pixels Laisser un VictorHugo Ă  Juliette Drouet Le paradis de l'amour. le jour oĂč ton regard a rencontrĂ© mon regard pour la premiĂšre fois, un rayon est allĂ© de ton cƓur au mien comme l'aurore Ă  une ruine", Ă©crit Victor Hugo sur le carnet de sa maĂźtresse aprĂšs leur rencontre, le 2 janvier 1833. Elle est actrice, indĂ©pendante, mais prĂȘte Ă  tout pour LesGrands Classiques. “ D'Alphonse Allais Ă  Charles Baudelaire, de Victor Hugo Ă  Pierre Corneille, de Marie Stuart Ă  GĂ©rard de Nerval, tous les plus grands poĂštes reprĂ©sentĂ©s par leurs meilleures oeuvres. ”. Jevis venir Ă  moi, dans les grands roseaux verts, La belle fille heureuse, effarĂ©e et sauvage, Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers. Par: Victor Hugo. Extrait de: Les contemplations (1856) AjoutĂ©e par Savinien le 20/05/2017. CatĂ©gories: Nous Startstudying L'Automne by Victor Hugo (French Halloween poem). Learn vocabulary, terms, and more with flashcards, games, and other study tools. Search. Create. Log in Sign up. Log in Sign up. L'Automne by Victor Hugo (French Halloween poem) STUDY. Flashcards. Learn. Write. Spell. Test. PLAY. Match. Gravity. Created by. jennifertwagira. Terms in this set (7) Line Vay Tiền TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont Ceux dont un dessein ferme emplit l’ñme et le front. Ceux qui d’un haut destin gravissent l’ñpre cime. Ceux qui marchent pensifs, Ă©pris d’un [
] Plus Bof C'Ă©tait OK Quels sont ces bruits sourds ? Ecoutez vers l’onde Cette voix profonde Qui pleure toujours Et qui toujours gronde, Quoiqu’un son plus clair Parfois l’interrompe
 Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Comme [
] Plus Ô ville, tu feras agenouiller l’histoire. Saigner est ta beautĂ©, mourir est ta victoire. Mais non, tu ne meurs pas. Ton sang coule, mais ceux Qui voyaient CĂ©sar rire en tes bras paresseux, S’étonnent [
] Plus L’aube est moins claire, l’air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l’azur. Les longs jours sont passĂ©s ; les mois charmants finissent. HĂ©las ! voici dĂ©jĂ  les [
] Plus Dans un grand jardin en cinq actes, Conforme aux prĂ©ceptes du goĂ»t, OĂč les branches Ă©taient exactes, OĂč les fleurs se tenaient debout, Quelques clĂ©matites sauvages Poussaient, pauvres bourgeons pensifs, Parmi les nobles esclavages Des [
] Plus Cent mille hommes, criblĂ©s d’obus et de mitraille, Cent mille hommes, couchĂ©s sur un champ de bataille, TombĂ©s pour leur pays par leur mort agrandi, Comme on tombe Ă  Fleurus, comme on tombe Ă  Lodi, [
] Plus C'Ă©tait OK Bof En hiver la terre pleure ; Le soleil froid, pĂąle et doux, Vient tard, et part de bonne heure, EnnuyĂ© du rendezvous. Leurs idylles sont moroses. Soleil ! aimons ! Essayons. O terre, oĂč donc [
] Plus Que savonsnous ? qui donc connaĂźt le fond des choses ? Le couchant rayonnait dans les nuages roses ; C’était la fin d’un jour d’orage, et l’occident Changeait l’ondĂ©e en flamme en son brasier ardent [
] Plus Tout rayonne, tout luit, tout aime, tout est doux ; Les oiseaux semblent d’air et de lumiĂšre fous ; L’ñme dans l’infini croit voir un grand sourire. À quoi bon exiler, rois ? Ă  quoi [
] Plus Bof C'Ă©tait OK Murs, ville, Et port, Asile De mort, Mer grise OĂč brise La brise, Tout dort. Dans la plaine NaĂźt un bruit. C’est l’haleine De la nuit. Elle brame Comme une Ăąme Qu’une flamme Toujours suit [
] Plus Bof C'Ă©tait OK Mes deux frĂšres et moi, nous Ă©tions tout enfants. Notre mĂšre disait jouez, mais je dĂ©fends Qu’on marche dans les fleurs et qu’on monte aux Ă©chelles. Abel Ă©tait l’aĂźnĂ©, j’étais le plus petit. Nous mangions [
] Plus Une tempĂȘte Approchait, et je vis, en relevant la tĂȘte, Un grand nuage obscur posĂ© sur l’horizon ; Aucun tonnerre encor ne grondait ; le gazon Frissonnait prĂšs de moi ; les branches tremblaient toutes, [
] Plus Quoi donc ! la vĂŽtre aussi ! la vĂŽtre suit la mienne ! O mĂšre au coeur profond, mĂšre, vous avez beau Laisser la porte ouverte afin qu’elle revienne, Cette pierre lĂ -bas dans l’herbe est un tombeau ! La mienne disparut dans les flots qui se mĂȘlent ; Alors, ce fut ton tour, Claire, et tu t’envolas. Est-ce donc que lĂ -haut dans l’ombre elles s’appellent, Qu’elles s’en vont ainsi l’une aprĂšs l’autre, hĂ©las ? Enfant qui rayonnais, qui chassais la tristesse, Que ta mĂšre jadis berçait de sa chanson, Qui d’abord la charmas avec ta petitesse Et plus tard lui remplis de clartĂ© l’horizon, VoilĂ  donc que tu dors sous cette pierre grise ! VoilĂ  que tu n’es plus, ayant Ă  peine Ă©tĂ© ! L’astre attire le lys, et te voilĂ  reprise, O vierge, par l’azur, cette virginitĂ© ! Te voilĂ  remontĂ©e au firmament sublime, ÉchappĂ©e aux grands cieux comme la grive aux bois, Et, flamme, aile, hymne, odeur, replongĂ©e Ă  l’abĂźme Des rayons, des amours, des parfums et des voix ! Nous ne t’entendrons plus rire en notre nuit noire. Nous voyons seulement, comme pour nous bĂ©nir, Errer dans notre ciel et dans notre mĂ©moire Ta figure, nuage, et ton nom, souvenir ! Pressentais-tu dĂ©jĂ  ton sombre Ă©pithalame ? Marchant sur notre monde Ă  pas silencieux, De tous les idĂ©als tu composais ton Ăąme, Comme si tu faisais un bouquet pour les cieux ! En te voyant si calme et toute lumineuse, Les coeurs les plus saignants ne haĂŻssaient plus rien. Tu passais parmi nous comme Ruth la glaneuse , Et, comme Ruth l’épi, tu ramassais le bien. La nature, ĂŽ front pur, versait sur toi sa grĂące, L’aurore sa candeur, et les champs leur bontĂ© ; Et nous retrouvions, nous sur qui la douleur passe, Toute cette douceur dans toute ta beautĂ© ! Chaste, elle paraissait ne pas ĂȘtre autre chose Que la forme qui sort des cieux Ă©blouissants ; Et de tous les rosiers elle semblait la rose, Et de tous les amours elle semblait l’encens. Ceux qui n’ont pas connu cette charmante fille Ne peuvent pas savoir ce qu’était ce regard Transparent comme l’eau qui s’égaie et qui brille Quand l’étoile surgit sur l’ocĂ©an hagard. Elle Ă©tait simple, franche, humble, naĂŻve et bonne ; Chantant Ă  demi-voix son chant d’illusion, Ayant je ne sais quoi dans toute sa personne De vague et de lointain comme la vision. On sentait qu’elle avait peu de temps sur la terre, Qu’elle n’apparaissait que pour s’évanouir, Et qu’elle acceptait peu sa vie involontaire ; Et la tombe semblait par moments l’éblouir. Elle a passĂ© dans l’ombre oĂč l’homme se rĂ©signe ; Le vent sombre soufflait ; elle a passĂ© sans bruit, Belle, candide, ainsi qu’une plume de cygne Qui reste blanche, mĂȘme en traversant la nuit ! Elle s’en est allĂ©e Ă  l’aube qui se lĂšve, Lueur dans le matin, vertu dans le ciel bleu, Bouche qui n’a connu que le baiser du rĂȘve, Ame qui n’a dormi que dans le lit de Dieu ! Nous voici maintenant en proie aux deuils sans bornes, MĂšre, Ă  genoux tous deux sur des cercueils sacrĂ©s, Regardant Ă  jamais dans les tĂ©nĂšbres mornes La disparition des ĂȘtres adorĂ©s ! Croire qu’ils resteraient ! quel songe ! Dieu les presse. MĂȘme quand leurs bras blancs sont autour de nos cous, Un vent du ciel profond fait frissonner sans cesse Ces fantĂŽmes charmants que nous croyons Ă  nous. Ils sont lĂ , prĂšs de nous, jouant sur notre route ; Ils ne dĂ©daignent pas notre soleil obscur, Et derriĂšre eux, et sans que leur candeur s’en doute, Leurs ailes font parfois de l’ombre sur le mur. Ils viennent sous nos toits ; avec nous ils demeurent ; Nous leur disons Ma fille, ou Mon fils ; ils sont doux, Riants, joyeux, nous font une caresse, et meurent. – O mĂšre, ce sont lĂ  les anges, voyez-vous ! C’est une volontĂ© du sort, pour nous sĂ©vĂšre, Qu’ils rentrent vite au ciel restĂ© pour eux ouvert ; Et qu’avant d’avoir mis leur lĂšvre Ă  notre verre, Avant d’avoir rien fait et d’avoir rien souffert, Ils partent radieux ; et qu’ignorant l’envie, L’erreur, l’orgueil, le mal, la haine, la douleur, Tous ces ĂȘtres bĂ©nis s’envolent de la vie A l’ñge oĂč la prunelle innocente est en fleur ! Nous qui sommes dĂ©mons ou qui sommes apĂŽtres, Nous devons travailler, attendre, prĂ©parer ; Pensifs, nous expions pour nous-mĂȘme ou pour d’autres ; Notre chair doit saigner, nos yeux doivent pleurer. Eux, ils sont l’air qui fuit, l’oiseau qui ne se pose Qu’un instant, le soupir qui vole, avril vermeil Qui brille et passe ; ils sont le parfum de la rose Qui va rejoindre aux cieux le rayon du soleil ! Ils ont ce grand dĂ©goĂ»t mystĂ©rieux de l’ñme Pour notre chair coupable et pour notre destin ; Ils ont, ĂȘtres rĂȘveurs qu’un autre azur rĂ©clame, Je ne sais quelle soif de mourir le matin ! Ils sont l’étoile d’or se couchant dans l’aurore, Mourant pour nous, naissant pour l’autre firmament ; Car la mort, quand un astre en son sein vient Ă©clore, Continue, au delĂ , l’épanouissement ! Oui, mĂšre, ce sont lĂ  les Ă©lus du mystĂšre, Les envoyĂ©s divins, les ailĂ©s, les vainqueurs, A qui Dieu n’a permis que d’effleurer la terre Pour faire un peu de joie Ă  quelques pauvres coeurs. Comme l’ange Ă  Jacob, comme JĂ©sus Ă  Pierre, Ils viennent jusqu’à nous qui loin d’eux Ă©touffons, Beaux, purs, et chacun d’eux portant sous sa paupiĂšre La sereine clartĂ© des paradis profonds. Puis, quand ils ont, pieux, baisĂ© toutes nos plaies, PansĂ© notre douleur, azurĂ© nos raisons, Et fait luire un moment l’aube Ă  travers nos claies, Et chantĂ© la chanson du ciel dam nos maisons, Ils retournent lĂ -haut parler Ă  Dieu des hommes, Et, pour lui faire voir quel est notre chemin, Tout ce que nous souffrons et tout ce que nous sommes, S’en vont avec un peu de terre dans la main. Ils s’en vont ; c’est tantĂŽt l’éclair qui les emporte, TantĂŽt un mal plus fort que nos soins superflus. Alors, nous, pĂąles, froids, l’oeil fixĂ© sur la porte, Nous ne savons plus rien, sinon qu’ils ne sont plus. Nous disons – A quoi bon l’ñtre sans Ă©tincelles ? A quoi bon la maison oĂč ne sont plus leurs pas ? A quoi bon la ramĂ©e oĂč ne sont plus les ailes ? Qui donc attendons-nous s’ils ne reviendront pas ? – Ils sont partis, pareils au bruit qui sort des lyres. Et nous restons lĂ , seuls, prĂšs du gouffre oĂč tout fuit, Tristes ; et la lueur de leurs charmants sourires Parfois nous apparaĂźt vaguement dans la nuit. Car ils sont revenus, et c’est lĂ  le mystĂšre ; Nous entendons quelqu’un flotter, un souffle errer, Des robes effleurer notre seuil solitaire, Et cela fait alors que nous pouvons pleurer. Nous sentons frissonner leurs cheveux dans notre ombre ; Nous sentons, lorsqu’ayant la lassitude en nous, Nous nous levons aprĂšs quelque priĂšre sombre, Leurs blanches mains toucher doucement nos genoux. Ils nous disent tout bas de leur voix la plus tendre Mon pĂšre, encore un peu ! ma mĂšre, encore un jour ! M’entends-tu ? je suis lĂ , je reste pour t’attendre Sur l’échelon d’en bas de l’échelle d’amour. Je t’attends pour pouvoir nous en aller ensemble. Cette vie est amĂšre, et tu vas en sortir. Pauvre coeur, ne crains rien, Dieu vit ! la mort rassemble. Tu redeviendras ange ayant Ă©tĂ© martyr. » Oh ! quand donc viendrez-vous ? Vous retrouver, c’est naĂźtre. Quand verrons-nous, ainsi qu’un idĂ©al flambeau, La douce Ă©toile mort, rayonnante, apparaĂźtre A ce noir horizon qu’on nomme le tombeau ? Quand nous en irons-nous oĂč vous ĂȘtes, colombes ! OĂč sont les enfants morts et les printemps enfuis, Et tous les chers amours dont nous sommes les tombes, Et toutes les clartĂ©s dont nous sommes les nuits ? Vers ce grand ciel clĂ©ment oĂč sont tous les dictames, Les aimĂ©s, les absents, les ĂȘtres purs et doux, Les baisers des esprits et les regards des Ăąmes, Quand nous en irons-nous ? quand nous en irons-nous ? Quand nous en irons-nous oĂč sont l’aube et la foudre ? Quand verrons-nous, dĂ©jĂ  libres, hommes encor, Notre chair tĂ©nĂ©breuse en rayons se dissoudre, Et nos pieds faits de nuit Ă©clore en ailes d’or ? Quand nous enfuirons-nous dans la joie infinie OĂč les hymnes vivants sont des anges voilĂ©s, OĂč l’on voit, Ă  travers l’azur de l’harmonie, La strophe bleue errer sur les luths Ă©toilĂ©s ? Quand viendrez-vous chercher notre humble coeur qui sombre ? Quand nous reprendrez-vous Ă  ce monde charnel, Pour nous bercer ensemble aux profondeurs de l’ombre, Sous l’éblouissement du regard Ă©ternel ? Victor Hugo AUTOMNE de Victor HUGO, qu'on ne prĂ©sente plus, mais qu'on lit encore et toujours avec tant de plaisir !L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ;Le soir brumeux ternit les astres de l'azurLes longs jours sont passĂ©s, les mois charmants finissent,HĂ©las ! Voici dĂ©jĂ  les arbres qui jaunissent !Comme le temps s'en va d'un pas prĂ©cipitĂ© !Il semble que nos yeux qu'Ă©blouissait l'Ă©tĂ©, Ont Ă  peine eu le temps de voir les feuilles vertes,Pour qui vit comme moi les fenĂȘtres ouvertesL'automne est triste avec sa bise et son brouillard,Et l'Ă©tĂ© qui s'enfuit est un ami qui ! dit cette voix qui dans notre Ăąme pleure,Adieu ! ciel bleu ! beau ciel qu'un souffle tiĂšde effleure !VoluptĂ©s du grand air, bruits d'ailes dans les bois,Promenades, ravins pleins de lointaines voix, Fleurs, bonheur innocent des Ăąmes apaisĂ©es,Adieu rayonnement ! aubes ! chansons ! rosĂ©es ! ï»żL'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l'azur. Les longs jours sont passĂ©s ; les mois charmants finissent. HĂ©las ! voici dĂ©jĂ  les arbres qui jaunissent ! Comme le temps s'en va d'un pas prĂ©cipitĂ© ! Il semble que nos yeux, qu'Ă©blouissait l'Ă©tĂ©, Ont Ă  peine eu le temps de voir les feuilles qui vit comme moi les fenĂȘtres ouvertes, L'automne est triste avec sa bise et son brouillard, Et l'Ă©tĂ© qui s'enfuit est un ami qui part. Adieu, dit cette voix qui dans notre Ăąme pleure, Adieu, ciel bleu ! beau ciel qu'un souffle tiĂšde effleure ! VoluptĂ©s du grand air, bruit d'ailes dans les bois, Promenades, ravins pleins de lointaines voix, Fleurs, bonheur innocent des Ăąmes apaisĂ©es, Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosĂ©es !Puis tout bas on ajoute ĂŽ jours bĂ©nis et doux ! HĂ©las ! vous reviendrez ! me retrouverez-vous ? Victor Hugo. Suis-je aussi prĂ©visible ? Suffit-il donc que le temps change, que l'automne s'annonce, pour que, dĂ©jĂ , mon humeur vagabonde ? Mon libre-arbitre semble un roseau, ployant au moindre courant d'air. Ma volontĂ© une feuille jaunie, tenant du bout de sa tige Ă  la branche agitĂ©e par le vent. L'autre jour, Coralie citait Victor Hugo “L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l'azur. 
 Comme le temps s'en va d'un pas prĂ©cipitĂ© ! Il semble que nos yeux, qu'Ă©blouissait l'Ă©tĂ©, Ont a peine eu le temps de voir les feuilles vertes.” Je me souviens d'un soir, il y a quelques annĂ©es, oĂč j'avais ressenti brusquement l'arrivĂ©e de l'automne. Cette atmosphĂšre si particuliĂšre. J'Ă©tais sous la statue de Danton, vers OdĂ©on, la nuit Ă©tait tombĂ©e si vite ; il pleuvait de fines gouttes, Ă©clairĂ©es par les phares des voitures. Tous les automnes passĂ©s m'Ă©taient revenus d'un seul coup en pleine face, comme une baffe violente, venue sans prĂ©venir. Il faut s'y faire. Les arbres perdent leurs feuilles, les Ă©charpes se nouent, les jambes des femmes ne sont plus nues. Mais que l'on est bien, dans un lit, Ă  entendre tomber la pluie !

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